Istanbul respirait légèrement par-dessous la thermométrie du Bosphore, ses montagnes chargées de silences antiques et de pas pressés. Dans un usine inconnu entre les colonnes d’un traditionnel caravansérail, une femme aveugle, nommée Elif, façonnait des mosaïques à bien l’aide de fragments de verre, d’os polis, et d’ivoire récupÃ
Istanbul respirait légèrement par-dessous la température du Bosphore, ses collines chargées de silences antiques et de pas pressés. Dans un usine voilé entre les colonnes d’un familial caravansérail, une femme aveugle, nommée Elif, façonnait des mosaïques à l’aide de fragments de verre, d’os polis, et d’ivoire récupéré. Chaque
La journée du matin s’étendait mollement sur les toits d’Istanbul, mais dans l’atelier d’Elif, ce n’était pas la limpidité qui guidait les déplacements. Le microcosme y vibrait d'une autre façon, via les reliefs, les textures et les sons ténus du silence. Dès les premières heures chaque jour, les voyances commençaient à affluer